L’écriture de mon premier livre.
Le chemin
J’ai envie de te partager l’histoire derrière ce livre, qui a commencé il y a plusieurs années.
Je suis quelqu’un avec mille idées. J’aime créer et ça faisait déjà au moins cinq ans que je voulais écrire un livre. Ma première idée était un livre de croissance personnelle autour du concept que la vie est un jeu et que nous sommes le personnage principal. Mais j’avais peu de constance et ma stratégie d’écrire un peu chaque jour a rapidement échoué.
Cet échec m’a coupé les jambes. J’ai mis sur pause l’écriture pendant plus de quatre ans. Je me disais que peut-être je n’étais pas fait pour écrire un livre.
Pourtant, le désir d’écrire sur la respiration restait là. Cet outil qui m’a transformé. Je voulais écrire un livre différent. Pas un livre théorique classique. Une histoire qui allait toucher les gens par son originalité et par ce fil conducteur qu’est la respiration.
Mais je ne savais pas comment commencer.
Et ironiquement, c’est quand j’ai arrêté de chercher que la réponse est arrivée. Durant un sound journey en Thaïlande. Comme un éclair de clarté soudain. L’idée d’écrire un livre en quelques jours, enfermé dans un chalet avec mon amie Élise Massé qui écrit.
Mon plus grand obstacle n’est pas l’inspiration. C’est la distraction.
Même en écrivant cet article, j’ai pensé à écrire à des gens, démarrer quatre nouveaux projets, manger, aller au gym, revivre ce que j’ai vécu la semaine passée et anticiper ce qui s’en vient.
Ce n’est pas facile pour moi. Je me bats constamment pour garder mon attention.
J’ai été longtemps paralysé par mes pensées au lieu d’être dans l’action.
C’est nouveau pour moi d’accomplir plusieurs tâches concrètes dans une même journée.
J’ai transformé mes habitudes de procrastination par persévérance, discipline et répétition.
Revenons au livre.
Avant le chalet, on a fait deux longues séances pour clarifier les idées, l’histoire, les leçons de vie. Juste réfléchir à tout ça était plus difficile que trois heures de gym.
Puis il y a eu le chalet. Quatre jours. Juste moi et Élise. Pas d’autres amis. Pas de réseaux sociaux. Manger, écrire, dormir et prendre des spas. Bon, j’ai quand même répondu à quatre appels et une vingtaine de textos, mais comparé à d’habitude, ce n’était rien.
La structure était simple. J’écrivais le premier jet du chapitre, avec les éléments de croissance personnelle, les discussions et la ligne directrice. Élise transformait tout ça en œuvre d’art.
Le travail qu’elle a fait est incroyable. Et la patience qu’elle a eue avec un hyperactif qui marche en rond dans le chalet. Je faisais les repas, je mettais la musique, j’apportais des boissons, du cacao, du matcha, de l’eau. Tout pour garder les bonnes vibes.
On a écrit le livre au complet en quatre jours. C’était magique, comme si un flux d’énergie nous traversait.
Puis est arrivée ce que j’appelle la traversée du désert.
Je pensais qu’on avait presque fini.
Juin. Fin de l’écriture
…
Novembre. Publication.
Tu peux imaginer mon impatience. Voici ce qui est arrivé.
Première correction.
Relecture.
Deuxième correction.
Relecture.
Pré-lecteur
Troisième correction
Mise en page.
Relecture.
Quatrième correction.
Attente.
Erreurs de mise en page.
Relecture encore.
Mort.
Renaissance.
Publication. ENFIN!
Mais non, une autre correction.
Puis republier. Ouf!
Quel chemin. Aujourd’hui, je suis tellement plus riche de connaissance sur tout le travail que demande un livre.
Ce livre est l’aboutissement de plusieurs années d’aventures, de réflexions, de questionnements et de jus d’âme.
Merci à toi qui lis ces lignes. Merci de ton support. C’est un privilège pour moi que tu m’accompagnes sur ce chemin qu’est la vie.
Love,
M
P.S. Un énorme merci à Élise Massé d’avoir embarqué dans mes folies. Il y en aura bien d’autres à venir!
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